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Chaque année, au moment de préparer un séjour, la même rengaine revient dans les centres de loisirs, patronages, colonies et accueils périscolaires : récupérer les fiches sanitaires. On imprime, on distribue, on court après les parents, on classe dans des pochettes plastiques, on scanne parfois, on empile les papiers dans des sacs à dos ou dans des tiroirs bien rangés (quand tout va bien).
Mais au fond, combien de temps encore allons-nous continuer à gérer des informations aussi sensibles sur papier ? Pourquoi cette habitude, héritée de décennies de fonctionnement administratif, résiste-t-elle encore à la transition numérique pourtant amorcée partout ailleurs ? Et surtout, la loi impose-t-elle vraiment d’avoir une fiche papier ?
Dans cet article, nous allons démontrer que non seulement il est possible de passer au numérique, mais que c’est aujourd’hui la solution la plus efficace, la plus sécurisée et la plus responsable, à tous points de vue.
Pendant longtemps, le papier a semblé être la seule manière “sérieuse” de gérer des informations médicales : visibles, palpables, rangées dans des dossiers. On avait l’impression de tout maîtriser. Pourtant, ce fonctionnement a de nombreuses limites.
D’abord, il est chronophage. Gérer les fiches sanitaires papier, c’est mobiliser du temps pour distribuer les documents, relancer les familles, déchiffrer des écritures parfois illisibles, reclasser après chaque mise à jour, ou encore scanner en urgence avant un départ en camp. Ce processus, aussi fastidieux que fragile, est source d’oublis, de doublons, de confusions et, parfois, de véritables erreurs médicales.
Ensuite, il pose un sérieux problème de sécurité des données. La fiche sanitaire contient des informations de santé sensibles : allergies, traitements en cours, troubles médicaux… Selon le RGPD, ces données doivent bénéficier d’un traitement particulièrement rigoureux. Or, conserver ces documents sur papier, dans des sacs ou dans des armoires non sécurisées, sans traçabilité ni contrôle d’accès, expose la structure à des risques juridiques. D’après la CNIL, toute donnée relative à la santé est dite “sensible” et doit faire l’objet d’un traitement encadré : stockage sécurisé, accès limité, suppression dans un délai raisonnable.
Enfin, il faut parler de l’impact environnemental. À l’heure où les enjeux écologiques s’invitent dans toutes les discussions éducatives, continuer à imprimer des centaines de pages pour chaque séjour semble difficilement justifiable. Entre les duplicatas, les autorisations, les feuilles d’inscription et les fiches sanitaires, le gaspillage de papier est massif.
Face à ce constat, le passage au numérique n’est plus une utopie. C’est une réalité que vivent déjà de nombreuses structures qui ont décidé de simplifier leur gestion administrative. Grâce à des outils comme Koloni, les fiches sanitaires peuvent être entièrement dématérialisées, tout en restant accessibles, fiables et légales.
Concrètement, le fonctionnement est simple. Lorsqu’un enfant est inscrit à un séjour, ses responsables légaux reçoivent un lien sécurisé qui leur permet de remplir la fiche sanitaire en ligne, depuis leur ordinateur ou leur smartphone. Cette fiche est structurée, guidée, avec des champs obligatoires et une aide à la saisie qui réduit considérablement les erreurs. Une fois complétée, elle est centralisée dans une interface sécurisée, hébergée en France, et accessible uniquement aux encadrants autorisés.
L’intérêt est triple. D’abord, les données sont plus lisibles, plus précises et toujours à jour. Le parent peut modifier la fiche jusqu’au jour du départ si une nouvelle allergie est détectée ou si un traitement évolue. Ensuite, en cas d’urgence, l’encadrant peut afficher immédiatement la fiche sur son téléphone ou l’imprimer depuis une interface dédiée, sans avoir à fouiller dans un classeur ou un sac. Enfin, la structure respecte pleinement le RGPD : consentement explicite, droit de modification, suppression automatique après le séjour, hébergement conforme et chiffrement des données.
L’idée reçue selon laquelle la fiche sanitaire devrait obligatoirement exister en version papier est tout simplement fausse. Il n’existe aucune obligation de format, mais une exigence de contenu et de protection. Ce qui compte, c’est que les informations soient disponibles au moment voulu, qu’elles soient exploitées uniquement par des personnes habilitées, et que leur traitement respecte les droits des personnes concernées.
L’article 9 du RGPD, qui encadre le traitement des données de santé, autorise le traitement si la personne y consent explicitement, ou si ce traitement est nécessaire à la sauvegarde de la vie humaine. C’est précisément le cas des fiches sanitaires en séjour. Ce que les inspecteurs attendent, ce n’est pas un classeur, c’est une gestion claire, traçable et sécurisée des données.
La CNIL elle-même encourage les structures à moderniser leurs outils de gestion, à condition qu’ils soient techniquement fiables, transparents et conformes. Avec Koloni, chaque accès est tracé, chaque donnée est encadrée, et chaque utilisateur garde le contrôle de ses informations.
De nombreux directeurs et animatrices ayant adopté Koloni témoignent d’un changement radical dans leur gestion. Fini les paniques de dernière minute, les fiches perdues ou mal remplies, les parents stressés qui cherchent une imprimante la veille du départ. La relation avec les familles devient plus fluide, plus professionnelle, et plus rassurante.
Du côté des parents, la confiance est également renforcée. Savoir que les données de leur enfant ne traînent pas dans un sac ou une salle d’archives poussiéreuse, mais sont chiffrées et gérées dans un cadre sécurisé, est un véritable soulagement.
Ce choix, en apparence technique, devient donc un choix éducatif et éthique. En passant au numérique, la structure montre qu’elle s’adapte aux enjeux de son époque, qu’elle respecte les droits de chacun, et qu’elle agit pour réduire son empreinte environnementale.
Aujourd’hui, le numérique n’est plus une option. C’est une opportunité. Dématérialiser les fiches sanitaires, ce n’est pas simplement “faire comme tout le monde” : c’est prendre une décision lucide, responsable, et profondément bénéfique pour les enfants, les familles et les équipes pédagogiques.
Koloni propose une version gratuite pendant un mois pour permettre aux structures d’essayer ce mode de fonctionnement sans engagement. C’est souvent lors de ce test qu’on réalise à quel point on a perdu du temps… toutes ces années.
Alors faut-il encore imprimer des fiches sanitaires ? Sincèrement, non. Plus maintenant.