On ne le répétera jamais assez : la clé d’un accueil réussi, c’est l’anticipation. Non, on ne peut pas “voir sur place comment ça se passe” – du moins pas si on veut que ça se passe bien. Tout commence au moment de l’inscription. Si les familles signalent le handicap de leur enfant (ce qui n’est pas automatique), c’est le moment d’ouvrir un vrai dialogue. Quels sont ses besoins ? Ses habitudes ? Ses appréhensions ? Est-ce qu’il a déjà participé à des séjours ou des centres ? A-t-il un accompagnant à l’école, un suivi médical, des troubles associés (autisme, trouble de l’attention, anxiété…) ? Ce temps d’échange est précieux, non seulement pour ajuster l’encadrement, mais aussi pour rassurer la famille : non, leur enfant ne sera pas “une charge”, et oui, vous allez tout faire pour qu’il vive de belles vacances.